La Godin 5th Avenue Kingpin est une guitare électro-acoustique typée jazz en cerisier avec un binding de couleur crème. Le manche est en érable avec la touche en palissandre. La tête, joliment dessinée, est noire brillante. La table est dotée de deux ouïes en f. On trouve un seul micro Godin Kinping de type P90 à simple bobinage en position manche, un chevalet Tusq réglable de chez Graphtech et un cordier classique. Elle dispose enfin d'un volume, d'une tonalité et d'un pickguard.
La finition est excellente. La guitare est fabriquée au Canada (et non en Chine ou en Corée pour le reste de la production concurrente à ce niveau de prix, soit moins de 700 euros). Disponible finition naturelle, sunburst ou noire, la 5th avenue est dotée d'un joli verni mat.
Rien de superflu, la guitare en apparaît presque austère, surtout en boutique où elle est souvent accrochée auprès de Gretsch et autres Ibanez à la finition bien plus clinquante.
La Godin 5th Avenue Kingpin est légère. Malgré une épaisseur de sept centimètres, elle reste maniable et bien équilibrée. Le manche rond est agréable. Pas de pan coupé, l'accès aux aigus devient problématique au delà de la 15ème case.
Le son est riche et équilibré avec un léger twang. Une des rares guitares de ce type qui sonne vraiment non branchée. Selon les cordes montées (filets plats ou ronds, en bronze ou nickel), c'est jazzy, acoustique et même bluesy sur un ampli à lampes. Elle passe très bien en crunch, mais part facilement en larsen en distorsion (elle n'est pas vraiment faite pour cela pour non plus). Les cordes d'origine ont été changées pour des filets plats D'Addario en 10/48.
Difficile de lui reprocher quelque chose. Sa simplicité en fait un achat plus réfléchi qu'un achat coup de cœur. Elle ne livre pas tout de suite toutes ses qualités, mais à l'usage, c'est une guitare que l'on prend jour après jour de plus en plus de plaisir à jouer.
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