Le Billingham Hadley (et sa version "pro") est certainement le plus populaire fourre-tout photo avec le F2 de Domke. Un peu moins grand que ce dernier, le Hadley est une besace de dimension moyenne de belle construction ; cuir, toile coton Canvas de qualité supérieure, inserts modulables de qualité, grande résistance au temps et intempéries. Traditionnellement en toile Canvas, elle se décline aujourd'hui en toile FibreNyte, une toile synthétique résistante, plus légère et plus déperlante que le Canvas, et au toucher plus agréable que l'ancienne toile Nytex (une toile technique introduite par la marque dans les années 90, abandonnée depuis, qui présentait un aspect plastique peu plaisant, mais était d'une solidité à toute épreuve).
Celui-ci, en FibreNyte a été bien trempé et seules les parties en cuir en gardent des stigmates.
La conception est celle d’une besace destinée à la chasse ou à la pêche. Il suffit d’aller voir la production de Chapman, Brady ou Barbour pour s’en convaincre. Billingnham y a donc introduit un insert amovible et modulable qui permet de protéger le matériel photo. Le sac se compose d’une grande poche principale et deux poches sur le devant dotées d'un rabat avec pression. La version pro dispose en outre d’une poche plate zippée au dos et d’une poignée qui se révèle bien pratique mais qui rigidifie le rabat, car montée sur une tige de métal. La bandoulière un peu étroite peu sembler ...trop étroite justement, mais elle se cale parfaitement sur l'épaule (comparée par exemple à une besace Barbour ou Brady dont la bandoulière plus large offre finalement moins de stabilité lors du port à l'épaule). On peut y rajouter une confortable patte d'épaule pour un confort optimal mais elle est relativement lourde.
La capacité reste importante et dépend de la façon de le remplir. La poche principale est plutôt destinée à accueillir un boitier, deux à quatre objectifs et un flash, dans sa configuration standard. Sur le terrain, on peut consacrer l’insert intérieur aux objectifs et flash, et mettre les boitiers dans les poches frontales. La protection sera moindre (contre les chocs), mais sur le terrain, on est censé avoir l’appareil en main, au cou ou à l’épaule.
J'en utilise plusieurs, un vert FibreNyte, un noir et un beige Canvas. Le principe est simple : sur le terrain, un seul suffit. Mais au moins deux sont nécessaires pour transporter l'ensemble du matériel de tout photographe bien équipé. Cette solution me permet de le partager d'en conserver une partie soit sur mon lieu d'hébergement, soit dans la voiture (ce qui n'est pas toujours très prudent) plutôt que d'utiliser un gros sac qui devient vite intransportable. J'ai ainsi renoncé aux Domke F2 et autres Billingham 445 ou 335 que j'ai possédés et revendus.
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